Les ouragans sont des phénomènes météorologiques à grande échelle qui peuvent provoquer des dégâts dévastateurs et des pertes humaines et matérielles considérables. Sa nature imprévisible le rend Prédire sa formation et sa trajectoire dans une tâche critique pour la sécurité des communautés côtières et des zones susceptibles d’être impactées. La capacité d’anticiper leur arrivée permet aux gouvernements et aux agences d’urgence de prendre les précautions nécessaires pour atténuer les dégâts et protéger les vies.
Pour améliorer la capacité à prédire ces phénomènes, la NASA a développé une mission innovante appelée Système mondial de navigation par satellite Cyclone (CYGNSS), qui consiste en une constellation de huit microsatellites conçus pour mesurer la vitesse du vent au cœur des ouragans.
La mission CYGNSS et son lancement
Le lancement des microsatellites CYGNSS a eu lieu le 15 décembre 2016. Ces satellites ont été placés en orbite à bord d'une fusée Pégase XL, lancé depuis un avion modifié L-1011 Stargazer, qui a décollé de la base aérienne de Cap Canaveral en Floride. Cette méthode de lancement depuis un avion permet de placer des satellites en orbite de manière plus efficace et avec une plus grande précision.
La mission CYGNSS représente un investissement d'environ 157 millions et son objectif principal est d'améliorer les prévisions liées aux tempêtes tropicales et aux ouragans en mesurant avec précision les vitesse du vent à la surface de l'océan. Ces informations sont cruciales car les vents à la surface de l’océan interagissent directement avec les tempêtes, affectant leur développement et leur intensité. Pour une compréhension plus approfondie de ces phénomènes, vous pouvez consulter le curiosités sur les ouragans et sur la façon dont le La saison des ouragans 2017 a été exceptionnelle, y compris les aspects de la .
Technologie et fonctionnement des microsatellites
Les microsatellites CYGNSS, pesant chacun 29 kg et d'une taille comparable à celle d'un cygne adulte, sont équipés de récepteurs navigation GPS modifiée. La clé de son fonctionnement réside dans la Technologie de diffusion du signal GPS, ce qui leur permet de mesurer la vitesse du vent même en cas de fortes pluies, une limitation importante des technologies traditionnelles de surveillance météorologique.
Ces satellites mesurent non seulement la vitesse du vent, mais étudient également l’interaction entre l’air et l’eau, aidant les scientifiques à comprendre comment les ouragans se forment et évoluent. Cette approche innovante vise à combler les lacunes des outils conventionnels de mesure de l’intensité des cyclones tropicaux, qui présentent souvent des limites en termes de couverture et de fréquence d’observation. Pour plus d'informations sur l'intensité des ouragans, vous pouvez consulter le explication complète de son intensité et comment des phénomènes tels que Ouragans de catégorie 4.
Processus de lancement et de déploiement
Le lancement de la constellation de microsatellites s’est déroulé dans des conditions contrôlées. Une fois que l'avion a atteint une altitude d'environ 12,000 mètres Au-dessus de l'océan Atlantique, la fusée Pegasus XL a été larguée et a allumé son moteur cinq secondes plus tard, propulsant les microsatellites sur une orbite de 480 km d'altitude. Après le lancement, les microsatellites ont été déployés un par un, permettant à chacun de commencer sa mission de collecte de données.
Impact attendu et avenir de la mission
La mission CYGNSS est conçue pour fonctionner pendant au moins cinq ans et devrait fournir des données scientifiques précieuses pour aider à améliorer les prévisions des ouragans avant la saison des ouragans de 2017. Les chercheurs espèrent que sa capacité à collecter des données temps réel permettre aux météorologues d'anticiper l'intensité des tempêtes, ce qui pourrait se traduire par une meilleure préparation et la réponse à ces menaces. Pour en savoir plus sur les projections de la saison des ouragans, vous pouvez consulter l'article sur le prévention des ouragans et le rapport sur À quoi ressemblait la saison des ouragans de 2017 ?, ainsi que des détails sur le nombre d'ouragans formés en 2016.
Les microsatellites ne sont pas seulement conçus pour étudier les ouragans, mais pourraient également contribuer à la recherche sur d’autres événements météorologiques extrêmes. Cela ouvre de nouvelles possibilités dans la compréhension du climat mondial et de son impact sur la société.
Résultats préliminaires et recherches futures
Depuis leur lancement, les microsatellites CYGNSS ont subi une période de tests et d’étalonnage. Les premiers résultats de ces tests devraient être publiés prochainement. La NASA et le National Weather Service espèrent que les données collectées amélioreront considérablement les modèles de prévision météorologique, ce qui pourrait avoir un impact positif sur la gestion des tempêtes. les catastrophes et la réduction des risques liés aux ouragans. Pour plus d'informations sur d'autres catastrophes connexes, vous pouvez consulter l'article sur outils de suivi des ouragans.
La mission CYGNSS est un exemple de la manière dont la technologie spatiale révolutionne la façon dont nous comprenons et prévoyons les phénomènes météorologiques. En améliorant la résolution et la fréquence des mesures, les scientifiques ont la possibilité d’étudier des phénomènes à un niveau des détails sans précédent. En outre, il est important de prendre en compte l’influence de la le changement climatique, ce qui pourrait affecter l’activité et la formation des ouragans à l’avenir.
Une avancée significative dans l’observation par satellite permettra non seulement une meilleure prévision des ouragans, mais aussi une compréhension plus approfondie des interactions climatiques à long terme et de leur relation avec le changement climatique. Les capacités des microsatellites pourraient même être utilisées pour surveillance des inondations et d’autres catastrophes connexes, renforçant l’importance de la recherche et du développement dans ce domaine.
Ainsi, la mission CYGNSS représente non seulement une avancée scientifique importante, mais également un outil crucial pour la protection de vies et des biens dans le futur.